Il y a eu beaucoup d’articles sur Kyrgios, récemment, et la plupart sont truffés d’âneries. La dernière que j’ai lue est le monumental « pétri de talent », dans l’article d’un journaliste assez connu, mais que j’ai tendance à mépriser pour ses partis pris, son manque de respect envers les joueurs et le tennis en général, qu’il ne comprend pas, et, d’après moi, qu’il n’aime pas. Son emploi du mot « talent », si banal, est une abomination. Le talent est assimilé, pour reprendre la formulation de Julien Varlet, à faire « des amorties rétro » et des volées. Le talent est évidemment bien plus que cela, et il a bien plus de facettes. Dans le cas concret de Kyrgios, c’est sans tenir compte de la relation étroite et méconnue entre un joueur et sa raquette. Celle de Kyrgios permet de servir très fort, mais pose des difficultés quand il faut tenir l’échange. Dès qu’il joue sur une surface tant soit peu lente, au rebond assez haut, il n’arrive pas à marquer des points, et il est forcé à jouer de...
Avec les fans, on sait à quoi s'attendre. Alors qu'avec les experts...