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Articles

Affichage des articles du août, 2019

Communication

Il y a eu beaucoup d’articles sur Kyrgios, récemment, et la plupart sont truffés d’âneries. La dernière que j’ai lue est le monumental « pétri de talent », dans l’article d’un journaliste assez connu, mais que j’ai tendance à mépriser pour ses partis pris, son manque de respect envers les joueurs et le tennis en général, qu’il ne comprend pas, et, d’après moi, qu’il n’aime pas. Son emploi du mot « talent », si banal, est une abomination. Le talent est assimilé, pour reprendre la formulation de Julien Varlet, à faire « des amorties rétro » et des volées. Le talent est évidemment bien plus que cela, et il a bien plus de facettes. Dans le cas concret de Kyrgios, c’est sans tenir compte de la relation étroite et méconnue entre un joueur et sa raquette. Celle de Kyrgios permet de servir très fort, mais pose des difficultés quand il faut tenir l’échange. Dès qu’il joue sur une surface tant soit peu lente, au rebond assez haut, il n’arrive pas à marquer des points, et il est forcé à jouer de

Réalité alternative

« Drang nach Osten » avait un sens différent pour l’Allemagne et pour l’Autriche-Hongrie : pour l’empire à deux têtes, c’était le moyen d’accéder aux sources de pétrole de la Turquie, qui englobait, à l’époque, la plus grande partie du Moyen-Orient. Pour le Reich, c’était l’élargissement de son « espace vital » au détriment des sous-hommes slaves : une conquête de l’Est et de ses ressources. La conséquence de cette idéologie fut des dizaines de millions de morts — Russes, Polonais, Serbes, Tchèques, Slovaques… Pendant une guerre sauvage, indigne, contre la population même, le plus grand génocide depuis l’invasion du nord de l’Inde par les musulmans. Cette idéologie ne fut jamais condamnée : il ne faut jamais oublier que l’effort militaire allemand, pendant les deux guerres, avait été financé en grande partie par les États-Unis, qui avaient, tant en 1919 qu’en 1945, tout fait pour protéger les intérêts de leur plus grand partenaire économique… Et de leur plus grand débiteur. Cette xén