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Articles

Affichage des articles du octobre, 2016

Another brick in the wall

While my posts are horrendously boring, revolving mostly about tennis, the titles, at least, are intriguing: but it doesn't mean these titles make any sense. And, frankly, writing about tennis is, sometimes, quite distressing: just like finding something new to cook for lunch every day, when you don't have much money. But right now, there are a few interesting topics: the WTF, although Andrew Moss covered most of the hot questions here . Goffin has a good chance to qualify if Cilic loses in the second round against Karlovic, or if he beats Cilic in the third, but his chances are slim, to be honest. The greatest surprise -- without being one -- is Monfils already qualified. Another great topic is the race to the no 1 ranking. Novak has only 165 points more than Andy at the Race, so the player who achieve better results in the last two tournaments will finish first. Although Carole Bouchard tweeted that Djokovic looks "much better than in Shanghai : [...] rested and pret

Let's dance

Ouais... l'article en anglais a été plus lu que tous ceux que j'ai gribouillés en français, ce qui est désolant. Ô tempora, o mores ! Quel horreur ! Les dieux sont tombés sur la tête... Mais que peut-on y faire : l'anglais est moderne, le français désuet, et ce qui est moderne, comme on le sait, est toujours mieux. Tiens, ça me fait penser au logiciels. J'utilise, comme mes chers lecteurs auraient pu s'en douter, des logiciels désuets également : ils ne sont pas chics, et ils sont... compliqués. Il faut même ouvrir les menus pour accéder à certaines fonctions, car -- qui l'aurait cru ? -- il y a encore des fonctions. De temps en temps, je lis des revues de logiciels, et je me surprends à chaque fois à me regarder dans un miroir ensuite. Parce que tous ces textes partent de la présupposition que les utilisateurs d'ordinateur sont des êtres bornés, et que les logiciels eux-mêmes, pour être « in » doivent devenir de plus en plus bornés. Pour paraphraser Brel,

Brainwashed

Trying to write my first blogpost in English. I guess it will be awful, but I had to try sooner or later. I was watching the stressful match between Novak and Misha Zverev, when I received a few private messages through Twitter. But then, I had a look at my timeline and saw a lot of pessimistic posts: the Nolefam was buying in the the sensationalistic media nonsense, about Novak not caring, Murray rising to the top, yada yada yada. This match looked how I expected it to look: a difficult encounter, against a player in great form (Zverev played an excellent tournament, making it through the qualifications, humiliating Kyrgios, winning against Granolla on his way to the QF), playing a brand of tennis without pace Novak never liked. The things were made muddier by the fact that Misha is a lefty, and Novak needed a lot of time to rethink the geometry of the court and change his patterns of play. Then, rushing to the net against a player who very often tries to return down the middle, t

#nextgen 2

Nous avons eu, en huitième de finale de Shanghai, Lucas Pouille, Vasek Pospisil, Jack Sock, Milos Raonic, Alexandre Zverev et David Goffin, tous membres de cette relève, cette nouvelle génération dont on parle tant. Pospisil a été éliminé par Novak Djokovic dans un match très solide. Il a fait un bon parcours, éliminant Gasquet et Dimitrov, et il a bien résisté au numéro un mondial. Ses deux dernières saisons ont été gâchées par des blessures, mais il affiche tout de même de beaux progrès, et il est à espérer qu'il continuera sur sa lancée. Son compère de double, Sock, a réussi à éliminer Milos Raonic et à se qualifier pour les quarts de finale, après avoir battu Feliciano Lopez au tour précédent. Je ne l'ai pas regardé récemment, et je ne suis pas familier avec son jeu, mais ses résultats, cette année, ont l'air encourageants. Zverev, lui, a joué un bon match contre Jo, mais la fatigue mentale après des batailles difficiles contre Isner et Cilic a dû peser. Notons qu

Jeune con, #nextgen

On me martèle les pieds au sujet de la grande vedette du tennis de demain, Nick Kyrgios. Gros talent, numéro 1 mondial de demain, talent exceptionnel, et patati et patata. Je n'en sais rien. Je vois un gars avec un gros service, un retour de service exécrable (un brin meilleur sur seconde balle), qui, à presque 22 ans, a remporté un ATP 500 et deux ATP 250 (Tokyo, Marseille, Atlanta). Bien maigre. Surtout qu'il est le produit de l'excellente école australienne de tennis, qui dispose encore d'entraîneurs très compétents, et dont les joueurs sont, d'habitude, assez complets (j'ai assisté récemment à l’entraînement dans « l'académie » de Günther Bresnik, et j'estime que Petrovic, par exemple, travaille mieux). Quand on le compare aux membres de la génération précédente, à son âge, les numéros 1 des vingt dernières années avaient tous des fiches plus étoffées : il arrive loin derrière Sampras, Agassi, Nadal, Federer, Djokovic, Hewitt, Safin, mais po

Shanghai

Notre petit train-train tennistique continue, après une pause inattendue et indésirée. Tout change, et tout reste pareil : les journalistes s'évertuent à créer des stories là où il n'y en a pas, les Britanniques louent Murray, et, sous leur nez, des mutations imperceptibles s'opèrent. D'abord, le joueur le plus populaire -- d'après les données de la toile -- continue sa longue crise : Rafa a perdu contre Dimitrov à Pékin. Ses défaites ne sont plus une sensation, mais elles restent troublantes, quand on considère les changements qu'il a incorporé à son jeu, bien plus agressif aujourd'hui. Il est bien vrai que les surfaces plus rapides, au rebond plus bas ne lui conviennent pas, pourtant... c'est quand même un gars qui a remporté deux Wimbledon, deux USO. Il sait comment s'adapter. Mais sa défaite révèle la lente ascension des jeunes joueurs. Dimitrov semble franchir un cap, finalement. Il manque encore un plan clair à son jeu, mais il joue mieux.