Depuis plusieurs mois déjà, je commence des articles que je ne finis pas. Je ne trouve rien de vraiment neuf à dire, ayant traité déjà de tous les sujets qui me titillaient, sans, bien sûr, convaincre qui que ce soit : je fais parti d'une population en voie d'extinction, ayant grandi dans une monde au sens aigu de la discipline, mais surtout de la décence et de la générosité, des qualités rejetées, ignorées par les nouvelles générations, dont l'instruction, l'éducation est annihilée par la déconstruction pseudo-philosophique botulienne (d'ailleurs, à l'université, on ne parle plus d'éducation, mais de « formation » ; le savoir est dégradé pour la conformité).*
Pourtant, ces derniers temps, ce sont ces qualités qui ont refait surface de la plus belle des manières dans le monde du tennis, incarnées par une – et c'est de plus en plus évident – future grande championne, Naomi Osaka. On l'avait déjà vu après la finale dames aux Internationaux des États-Unis, contrastant avec le comportement abject de sa rivale, et on vient de le revoir après le grand chelem australien, où l'attitude sublime et noble de Petra Kvitova a fait écho à celle de son adversaire.
Je suis en manque de superlatifs quand il s'agit de décrire Osaka. Son intelligence, qui lui permet de déjouer les présupposés et les sous-entendus des journalistes, est remarquable. Même un John Wertheim – dont les partis pris et la mauvaise foi sont saillants – lors d'une interview ne réussit qu'à mettre en relief sa candeur, une candeur voulue, dont elle semble bien fière. Sa sensibilité reste émouvante. Un souffle de fraîcheur revigore la WTA.
Je tiens aussi à dire quelques mots sur Danielle Collins. Son coup droit demeure à améliorer, mais pour le reste... Elle montre beaucoup d'intelligence sur le court, elle utilise bien les angles, les conditions de jeu, et elle est très combative, très agressive, ce qui, quand on sait son passé de Cendrillon, est facile à comprendre. Mais tout comme Osaka, Serena, Danielle Collins est vite devenu un symbole, et c'est comme un symbole qu'on la juge : on se forme vite une « image » (c'est le concept anglais que j'emploie), une caricature que l'on superpose par dessus l'être en chair et en os. Dans une société nord-américaine idéologiquement bouleversée, qui fait du métissage des êtres, des idées, un idéal ontologique, elle est trop blonde, trop claire, elle aime trop son pays, et elle n'est pas assez conne pour se haïr.
Pendant que j'y suis, je voudrais revenir sur cette finale dames aux États-Unis. C'est le comportement des officiels qui m'a, de premier abord, le plus profondément choqué : la présidente de l'association de tennis américaine donnait son aval au comportement de Serena Williams. Katrina Adams se permit même la phrase : « Ce n'est pas le résultat que nous espérions » devant Osaka qui pleurait de toutes ses larmes. Bel exemple d'intégrité et de dignité. Mais, pour être franc, je ne suis même pas indigné : je ne m'attendais à rien de mieux, car, dans un pays où la corruption est légalisée (les groupes de pressions, le lobbying), la dérive nauséabonde d'un officiel n'est que la partie visible de l'iceberg. Le tennis est, depuis longtemps, proie à des intérêts corporatifs tout comme les sports olympiques sont proie à des intérêts politiques. L'ATP, la WTA sont controlées par de grandes sociétés, et les organismes financiers exigent des résultats prévisibles, comme à boxe, ou au catch. « On » donne un coup de pouce quand on peut – les témoignages d'organisateurs français et de Julien Benneteau ont levé un coin du rideau – et on sponsorise la presse (ou on la met sous son contrôle tout simplement, comme Tennis Magazine, racheté par Tennis Channel) pour qu'elle prépare l'opinion publique à une comédie divine se jouant au bord du Pozzo dei Giganti.
Le rôle de la presse est effectivement quantifiable : pour avoir longtemps dissimulé que Djokovic était de loin le meilleur joueur du monde depuis 2011 (son tête-à-tête contre Nadal et Federer, de janvier 2011, est de 41–19 ; il a remporté quatorze tournois du grand chelem alors que Fedal n'en ont gagné que douze dans cet intervalle, dont six pendant la période où Djokovic luttait contre une blessure ; il a réussi le grand chelem sur deux ans – sur trois surfaces différentes, il est le seul à avoir décroché tous les titres ATP 1000, etc.), Federer reste le grand faiseur de recettes,** ce qui sert de prétexte pour continuer à le favoriser. Ainsi, la campagne publicitaire « Stroke of genius » servait principalement à redorer le blason des deux seconds couteaux de cette décennie, mais au lieu de culminer à Wimbledon 2018, elle finit en queue de poisson : à la place d'une finale Federer–Nadal tant attendue (qui devait, sur gazon, si logiquement se terminer par une revanche, une mise à mort du taureau), on assista au retour du fils prodigue.
L'inéptie des « experts », leur ridicule, fut éclatant. Steve Flink et Julien Varlet furent les seuls à prédire la victoire d'un Novak ayant retrouvé une part de ses sensations. Ils continuèrent à se décrédibiliser pendant les mois suivants : alors que même mon fils de quatorze ans voyait des victoires faciles en trois manches dans les finales des internationaux des États-Unis et d'Australie, ils continuèrent à ignorer la réalité. Malheureusement, au tennis, ce sont encore les joueurs qui décident de l'issue d'une rencontre, et tout était évident à qui voulait voir : dès la demi-finale, Djokovic frappait ses coups droits à 140 kmh en moyenne, ses revers à 125 kmh, faisant un nombre de fautes ridiculement bas. Si on ne tient pas compte des deux rencontres jouées après sa reprise en 2018, il n'avait pas perdu un match contre Rafa depuis la finale de Roland Garros en 2014, et sur dur, il n'avait pas perdu une manche depuis 2013. Finalement, il était évident que Rafa avait décliné : il était visiblement plus lent qu'autrefois, ce que Marion Bartoli finit par comprendre lors de la finale. Je me demande ce que Tsitsipas aurait déclaré s'il avait fait face au Rafa de 2008 ou 2010, aurait-il purement et simplement abandonné le tennis ? (Ouvrons ici une parenthèse : les experts sérieux, ceux qui travaillent pour les maisons de paris, savaient très bien que Rafa n'avait pas beaucoup de chances. Dans l'émission « Sans filet » de Winamax, Varlet admettait difficilement que Nadal pouvait remporter une manche, alors que le trader Coco, en dépit des consignes, dévoilait que Novak allait l'emporter facilement.)
Un mot encore sur la crise du tennis. Il y en a une, évidemment, mais pas là où on la cherche. Le tennis, bien qu'étant un sport assez cher à pratiquer, reste très populaire, et chaque année on établit de nouveaux records. On n'est pas, non plus, à court de vedettes : si Federer est sur un déclin évident, Nadal et Djokovic tiennent encore le haut du pavé, et des jeunes s'épanouissent rapidement. Le gros problème est la commercialisation sans bornes. L'ITF vend non seulement la Coupe Davis, mais aussi les données des joueurs. Toutes les modifications apportées au masters de la « nextgen » n'ont que pour but de satisfaire les desiderata des chaines de télévision. La WTA et l'ATP se disputent sur des questions de pognon, servies dans l'emballage d'égalité des... sexes... genres ? La Laver Cup est le symbole de ce mouvement qui tend à abrutir le tennis, à le transformer de sport en comédie, les joueurs en Scaramouche ou Harlequin, et le pur représentant de ces mouvances est Nick Kyrgios.
Pour finir, revenons sur Djoko : le tennis qu'il a démontré lors de ses deux derniers matchs était exceptionnel. On a presque tout dit sur ses performances à New York et à Melbourne, mais on a manqué peut-être un élément majeur : sa préparation sans faille. Les deux fois, il a joué des tournois préparatifs exténuants : à Cincy, il a eu six matchs difficiles, à Doha il a passé énormément de temps sur le terrain, s'alignant en simple et en double. Il s'est économisé pendant les premiers tours mentalement et émotionellement, perdant des manches quand on ne s'y attendait pas. Il est monté en puissance pendant la seconde semaine, et a dominé ses adversaires en demi-finales et finales, mettant en place une tactique inédite et inattendue, que Craig O'Shannessy décrit bien dans un article récent.
Son atout cachée, c'est son équipe. Avec l'ajout d'O'Shannessy, ce team a des années d'avance sur les autres, ce qui était péniblement évident contre Nadal, arrivé sur le terrain sans armes, sans solutions, alors que Novak avait travaillé additionnellement son coup droit le long de ligne pour bien contrer le revers de l'Espagnol. Les progrès de Novak témoignent de l'efficacité de son équipe : il y a non seulement volonté, mais il y a aussi une aptitude à trouver la bonne direction dans le travail, les points faibles à améliorer. Je crois aussi que le changement de raquette lui a fait du bien, et qu'il lui a permis d'immédiatement améliorer le chope et la volée, et, mais ça ce n'est que conjecture, son coup droit, qui semble encore plus efficace qu'en 2016. La différence la plus visible est dans ses jeux de service, où les premiers coups font un tout organique.
On sent aussi qu'il a peaufiné tous ses coups, perfectionnant encore sa technique. Son aptitude à changer de direction presque à volonté, alliée à un mouvement impeccable lui permirent de prendre Nadal à contre-pied à maintes reprises. Si, parmi toutes les raisons qui nous font penser que Djokovic est le meilleur joueur de tous les temps il faudrait n'en retenir qu'une, c'est le fait qu'il fasse école qui nous tombe d'abord à l'esprit. Quel que soit sa carrière, son influence, sa trace dans le monde de la petite balle jaune restera pour longtemps inéffaçable.
* Aujourd'hui personne n'assume ces traits, mais on le demande à la société – c'est-à-dire aux autres.
** Sa garantie est de l'ordre de un million pour les tournois ATP 250, alors que Djokovic et Nadal restent à huit cents mille.
Pourtant, ces derniers temps, ce sont ces qualités qui ont refait surface de la plus belle des manières dans le monde du tennis, incarnées par une – et c'est de plus en plus évident – future grande championne, Naomi Osaka. On l'avait déjà vu après la finale dames aux Internationaux des États-Unis, contrastant avec le comportement abject de sa rivale, et on vient de le revoir après le grand chelem australien, où l'attitude sublime et noble de Petra Kvitova a fait écho à celle de son adversaire.
Je suis en manque de superlatifs quand il s'agit de décrire Osaka. Son intelligence, qui lui permet de déjouer les présupposés et les sous-entendus des journalistes, est remarquable. Même un John Wertheim – dont les partis pris et la mauvaise foi sont saillants – lors d'une interview ne réussit qu'à mettre en relief sa candeur, une candeur voulue, dont elle semble bien fière. Sa sensibilité reste émouvante. Un souffle de fraîcheur revigore la WTA.
Je tiens aussi à dire quelques mots sur Danielle Collins. Son coup droit demeure à améliorer, mais pour le reste... Elle montre beaucoup d'intelligence sur le court, elle utilise bien les angles, les conditions de jeu, et elle est très combative, très agressive, ce qui, quand on sait son passé de Cendrillon, est facile à comprendre. Mais tout comme Osaka, Serena, Danielle Collins est vite devenu un symbole, et c'est comme un symbole qu'on la juge : on se forme vite une « image » (c'est le concept anglais que j'emploie), une caricature que l'on superpose par dessus l'être en chair et en os. Dans une société nord-américaine idéologiquement bouleversée, qui fait du métissage des êtres, des idées, un idéal ontologique, elle est trop blonde, trop claire, elle aime trop son pays, et elle n'est pas assez conne pour se haïr.
Pendant que j'y suis, je voudrais revenir sur cette finale dames aux États-Unis. C'est le comportement des officiels qui m'a, de premier abord, le plus profondément choqué : la présidente de l'association de tennis américaine donnait son aval au comportement de Serena Williams. Katrina Adams se permit même la phrase : « Ce n'est pas le résultat que nous espérions » devant Osaka qui pleurait de toutes ses larmes. Bel exemple d'intégrité et de dignité. Mais, pour être franc, je ne suis même pas indigné : je ne m'attendais à rien de mieux, car, dans un pays où la corruption est légalisée (les groupes de pressions, le lobbying), la dérive nauséabonde d'un officiel n'est que la partie visible de l'iceberg. Le tennis est, depuis longtemps, proie à des intérêts corporatifs tout comme les sports olympiques sont proie à des intérêts politiques. L'ATP, la WTA sont controlées par de grandes sociétés, et les organismes financiers exigent des résultats prévisibles, comme à boxe, ou au catch. « On » donne un coup de pouce quand on peut – les témoignages d'organisateurs français et de Julien Benneteau ont levé un coin du rideau – et on sponsorise la presse (ou on la met sous son contrôle tout simplement, comme Tennis Magazine, racheté par Tennis Channel) pour qu'elle prépare l'opinion publique à une comédie divine se jouant au bord du Pozzo dei Giganti.
Le rôle de la presse est effectivement quantifiable : pour avoir longtemps dissimulé que Djokovic était de loin le meilleur joueur du monde depuis 2011 (son tête-à-tête contre Nadal et Federer, de janvier 2011, est de 41–19 ; il a remporté quatorze tournois du grand chelem alors que Fedal n'en ont gagné que douze dans cet intervalle, dont six pendant la période où Djokovic luttait contre une blessure ; il a réussi le grand chelem sur deux ans – sur trois surfaces différentes, il est le seul à avoir décroché tous les titres ATP 1000, etc.), Federer reste le grand faiseur de recettes,** ce qui sert de prétexte pour continuer à le favoriser. Ainsi, la campagne publicitaire « Stroke of genius » servait principalement à redorer le blason des deux seconds couteaux de cette décennie, mais au lieu de culminer à Wimbledon 2018, elle finit en queue de poisson : à la place d'une finale Federer–Nadal tant attendue (qui devait, sur gazon, si logiquement se terminer par une revanche, une mise à mort du taureau), on assista au retour du fils prodigue.
L'inéptie des « experts », leur ridicule, fut éclatant. Steve Flink et Julien Varlet furent les seuls à prédire la victoire d'un Novak ayant retrouvé une part de ses sensations. Ils continuèrent à se décrédibiliser pendant les mois suivants : alors que même mon fils de quatorze ans voyait des victoires faciles en trois manches dans les finales des internationaux des États-Unis et d'Australie, ils continuèrent à ignorer la réalité. Malheureusement, au tennis, ce sont encore les joueurs qui décident de l'issue d'une rencontre, et tout était évident à qui voulait voir : dès la demi-finale, Djokovic frappait ses coups droits à 140 kmh en moyenne, ses revers à 125 kmh, faisant un nombre de fautes ridiculement bas. Si on ne tient pas compte des deux rencontres jouées après sa reprise en 2018, il n'avait pas perdu un match contre Rafa depuis la finale de Roland Garros en 2014, et sur dur, il n'avait pas perdu une manche depuis 2013. Finalement, il était évident que Rafa avait décliné : il était visiblement plus lent qu'autrefois, ce que Marion Bartoli finit par comprendre lors de la finale. Je me demande ce que Tsitsipas aurait déclaré s'il avait fait face au Rafa de 2008 ou 2010, aurait-il purement et simplement abandonné le tennis ? (Ouvrons ici une parenthèse : les experts sérieux, ceux qui travaillent pour les maisons de paris, savaient très bien que Rafa n'avait pas beaucoup de chances. Dans l'émission « Sans filet » de Winamax, Varlet admettait difficilement que Nadal pouvait remporter une manche, alors que le trader Coco, en dépit des consignes, dévoilait que Novak allait l'emporter facilement.)
Un mot encore sur la crise du tennis. Il y en a une, évidemment, mais pas là où on la cherche. Le tennis, bien qu'étant un sport assez cher à pratiquer, reste très populaire, et chaque année on établit de nouveaux records. On n'est pas, non plus, à court de vedettes : si Federer est sur un déclin évident, Nadal et Djokovic tiennent encore le haut du pavé, et des jeunes s'épanouissent rapidement. Le gros problème est la commercialisation sans bornes. L'ITF vend non seulement la Coupe Davis, mais aussi les données des joueurs. Toutes les modifications apportées au masters de la « nextgen » n'ont que pour but de satisfaire les desiderata des chaines de télévision. La WTA et l'ATP se disputent sur des questions de pognon, servies dans l'emballage d'égalité des... sexes... genres ? La Laver Cup est le symbole de ce mouvement qui tend à abrutir le tennis, à le transformer de sport en comédie, les joueurs en Scaramouche ou Harlequin, et le pur représentant de ces mouvances est Nick Kyrgios.
Pour finir, revenons sur Djoko : le tennis qu'il a démontré lors de ses deux derniers matchs était exceptionnel. On a presque tout dit sur ses performances à New York et à Melbourne, mais on a manqué peut-être un élément majeur : sa préparation sans faille. Les deux fois, il a joué des tournois préparatifs exténuants : à Cincy, il a eu six matchs difficiles, à Doha il a passé énormément de temps sur le terrain, s'alignant en simple et en double. Il s'est économisé pendant les premiers tours mentalement et émotionellement, perdant des manches quand on ne s'y attendait pas. Il est monté en puissance pendant la seconde semaine, et a dominé ses adversaires en demi-finales et finales, mettant en place une tactique inédite et inattendue, que Craig O'Shannessy décrit bien dans un article récent.
Son atout cachée, c'est son équipe. Avec l'ajout d'O'Shannessy, ce team a des années d'avance sur les autres, ce qui était péniblement évident contre Nadal, arrivé sur le terrain sans armes, sans solutions, alors que Novak avait travaillé additionnellement son coup droit le long de ligne pour bien contrer le revers de l'Espagnol. Les progrès de Novak témoignent de l'efficacité de son équipe : il y a non seulement volonté, mais il y a aussi une aptitude à trouver la bonne direction dans le travail, les points faibles à améliorer. Je crois aussi que le changement de raquette lui a fait du bien, et qu'il lui a permis d'immédiatement améliorer le chope et la volée, et, mais ça ce n'est que conjecture, son coup droit, qui semble encore plus efficace qu'en 2016. La différence la plus visible est dans ses jeux de service, où les premiers coups font un tout organique.
On sent aussi qu'il a peaufiné tous ses coups, perfectionnant encore sa technique. Son aptitude à changer de direction presque à volonté, alliée à un mouvement impeccable lui permirent de prendre Nadal à contre-pied à maintes reprises. Si, parmi toutes les raisons qui nous font penser que Djokovic est le meilleur joueur de tous les temps il faudrait n'en retenir qu'une, c'est le fait qu'il fasse école qui nous tombe d'abord à l'esprit. Quel que soit sa carrière, son influence, sa trace dans le monde de la petite balle jaune restera pour longtemps inéffaçable.
* Aujourd'hui personne n'assume ces traits, mais on le demande à la société – c'est-à-dire aux autres.
** Sa garantie est de l'ordre de un million pour les tournois ATP 250, alors que Djokovic et Nadal restent à huit cents mille.
Commentaires
Enregistrer un commentaire