... sur un blogue consacré au tennis ?
C'est la faute du... temps.
Il fait trop chaud, et les enfants que j'entraîne bougent mal. On a deux terrains à notre disposition toute la journée, mais pas le soir, quand les adultes viennent jouer. Alors, il fait trop chaud, plus de 30 degrés, et on ne peut pas leur en vouloir. À 7 heures du soir, ils commencent à respirer finalement, mais le mal est déjà fait : trop de coups droits joués trop près du corps, de revers sans bons appuis...
Pourtant, ils aiment. Et vu qu'il n'y a personne d'autre -- c'est ma principale qualification -- je passe deux, quelquefois trois heures avec eux. De plus, j'ai dû lire des livres, regarder des vidéos, et jouer moi-même (propre à déchaîner un fou rire) pour pouvoir les aider. Alors, je me fais du mouron après l'entraînement, j'invente des jeux pour le lendemain, pour corriger, pour faire réfléchir.
Ensuite, il y a le boulot qui attend. On ne ment pas aux enfants, mais on ne ment pas au chef non plus. Surtout pas au chef. Alors, à la fin du jour, je n'ai plus de goût à regarder. Surtout pas un Monfils vs Karlovic, ni un Fabio à Umag. Pourtant, j'aurais aimé voir PHM à Gstaad, ou l'autre demie, où Brown a eu sa chance ; le Fognini vs Dzumhur devait être bon, et je n'ai pas encore vu Steve Johnson. Je m'en veux un peu.
Ensuite, il y a toutes ces choses qui m'énervent : une phrase sublime, par exemple, du genre «avec tous ces forfaits, Djokovic est le favori pour remporter le tournoi », comme s'il ne l'était pas sans tous ces forfaits. Ou une perle de cette sorte : « I asked if Novak would miss Federer, Nadal and Murray this week in Toronto ». Rafa aurait répondu qu'il n'était pas stupide -- ce qu'on ne pourrait parier quant il s'agit du journaliste.
Alors, je me sens saturé, et ce blogue n'est peut-être qu'une décharge. Tout a l'air aussi si « normal », si « routine », que je ne trouve pas grand chose à ajouter, surtout à des lecteurs avertis.
À bientôt.
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